Publié dans Editorial

L’autre … mère 

Publié le dimanche, 25 mai 2025

On venait de célébrer, du moins pour ceux ou celles qui ont pu avoir les moyens de le faire, la « Fête des mères », de rendre hommage à toutes les mamans. Hommage juste, normal, légitime et que sais-je encore pour témoigner un minimum de geste de redevabilité à l’égard de celle qui est la source de vie de l’humanité. Lorsqu’un homme ou une femme réussit dans la vie, la première personne qui surgit dans sa pensée est bien souvent sa mère, bien avant son épouse ou son mari.  Souvenons-nous de cette image pathétique ou émouvante lors de la finale de la Coupe du monde au Qatar du 20 novembre au 18 décembre en 2022. Une finale que l’Argentine de Lionel Messi remportait. Lors de la remise solennelle de la coupe, les joueurs de l’Argentine, dirigés par Messi, ont été accompagnés respectivement par leurs mères ou leurs grand-mères.

 

Ce dimanche, les époux et les enfants ont tenu à exprimer leur gratitude envers leurs épouses et leurs mamans, mama ou neny. Quel beau spectacle, émouvant et touchant ! Quand les progénitures rendent hommage à celle qui les a mis au monde, qui les a pris soin dès leur petite enfance jusqu’au bout, c’est une image de reconnaissance et de gratitude inoubliable ! Nourrissons, bébés, enfants, adolescents, jeunes, grands garçons ou grandes filles, adultes ont tous des doux souvenirs de maman.

Cas de ménage mono – parental, il s’agit essentiellement d’une mère seule qui nourrit, qui éduque les enfants. En vertu de la nature, les hommes n’ont pas les moyens naturels pour nourrir leurs enfants notamment les nourrissons et les bébés. Certes, ils pourront apporter leur concours d’assistance matérielle ou autre mais pour alimenter les nourrissons et les bébés, c’est l’affaire uniquement de neny. C’est la raison pour laquelle la loi donne la faveur et l’obligation à la mère de garder les enfants en deçà de l’âge de sept ans en cas de séparation, de divorce. Et les cas de mono – parental ou de fille-mère sont en nombre sans cesse croissant. Le nombre de pères biologiques irresponsables qui abandonnent leur devoir et laissant seule la mère est en flèche. Elle se débrouille. 

Cependant, il existe l’autre … mère. Tout récemment un bébé de quelques jours a été abandonné par sa … mère ! Née le samedi 17 mai, elle a été retrouvée vivante sur une place publique le jeudi dernier à Anosizato-Est. Sa mère a laissé une lettre à côté. En substance, la lettre fait état de la situation très précaire de sa mère qu’elle ne pouvait pas matériellement prendre en charge de son bébé. Elle remercie la femme qui accepte de s’occuper de son nourrisson. Et c’est par amour avoue-t-elle qu’elle abandonne son enfant. C’est une autre « mère » !

A Ampasika, une terrible nouvelle met en effervescence le quartier jeudi dernier. Une mère voulait attenter  à la vie de son nourrisson, une fille. Elle s’apprêtait à jeter le bébé à la rivière d’Ikopa. Les riverains témoins sur place ont réussi in extremis à sauver l’enfant. La mère biologique a pris la fuite. Eh oui, ce sont des mères aussi ! Une autre mère !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Re – exploit !
    Re – posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? ». En dépit de certaines défaillances dans certaines disciplines, la machine est en marche du moins pour le sport – roi. En espace de quelques jours, les Barea’ Madagasikara, l’outsider, réalisent l’impensable, l’inespéré et pour ne pas le dire l’impossible. Ils ont mis à terre deux favorites du CHAN – 2025. Les poulains de Rôrô, Rakotondrabe Romuald, ont réalisé un « exploit inédit », pour certains, une « victoire historique » pour d’autres. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’une prouesse rarissime qu’aucune formation nationale de football malagasy n’a pu réaliser jusqu’à ce jour ! Maintenant, on est en droit de … rêver gagner la Coupe du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Un rêve que n’importe quel citoyen amateur encore plus passionné du ballon rond n’osait y croire auparavant

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